La Protection sociale bénéficie d’un financement à hauteur de 750 millions de dollars depuis 2016. « La majeure partie, soit 400 millions de dollars, est constituée de financement non remboursable. Le reste est un prêt du gouvernement. La Banque mondiale engage plus de 90% de ce financement », a indiqué Jaona Andrianantenaina, directeur général du Fonds d’intervention de développement (Fid).
C’était hier, lors du deuxième jour du dialogue en vue de la finalisation de la Stratégie nationale de la protection sociale (2024-2030) entre les parties prenantes et les partenaires techniques et financiers qui a eu lieu au Carlton à Anosy.
Le prélèvement d’une partie des redevances minières figure parmi les propositions ressorties lors de cette discussion. L’Objectif étant d’améliorer et promouvoir un financement à long terme de la protection sociale. Une partie des fonds de Crédits carbones pourrait également être affectée à cette cause, a-t-on rapporté.
« Ces propositions sont adressées au ministère des Finances et du budget qui étudient actuellement les manières permettant à l’Etat de renforcer ces contributions. Suivant le compromis avec les partenaires techniques et financiers, la part de l’Etat dans le financement de la protection sociale s’élève à 5 millions de dollars par an », a soutenu le DG du Fid.
Selon le dernier bilan, près de 1.500.000 ménages vulnérables, soit plus de 7 millions de personnes, bénéficient actuellement d’un système de protection sociale. A en juger ce chiffre, une part importante de la population en situation de vulnérabilité n’est pas encore couverte. Raison pour laquelle un financement additionnel de la Banque mondiale se situant à hauteur de 250 millions de dollars est en cours d’adoption au niveau du Sénat.
Fahranarison