Comme chaque année, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a lancé hier, au Bureau municipal d’hygiène (BMH) d’Isotry de la Direction des actions sociales et de la santé (Dass), l’opération gratuite «Circoncision collective» au profit de 1.500 garçons issus de familles défavorisées des six arrondissements de la capitale. On y trouve la poursuite de la concrétisation du «Veliranon’ Iarivo» du premier magistrat de la ville d’Antananarivo, Naina Andriantsitohaina, dans le domaine de la santé auprès des Tananariviens.
En collaboration avec l’association «Manjaka vintana béton armé», cette opération va se dérouler dans les Centres de santé de base (CSB) de niveau II de la ville d’Antananarivo jusqu’au 30 juillet. Après cette ouverture, la circoncision va se poursuivre à partir de la semaine prochaine au CSB II de Volisarika Ambanidia.
Les demandes en hausse
D’après un médecin de la Dass, les demandes pour bénéficier d’une circoncision collective gratuite augmentent chaque année. Il évoque plusieurs raisons, entre autres, le manque de moyens financiers pour consulter un médecin, à partir de 30.000 ariary en sus des jouets et des friandises, ainsi que l’abandon de la circoncision traditionnelle effectuée par les «Rainjaza».
En effet, la rapidité de l’opération, le respect de l’hygiène et par conséquent, une rapide et meilleure cicatrisation que promettent les circoncisions modernes commencent à séduire les Tananariviens. De plus, il arrive que les bénéficiaires obtiennent des jouets et des «Malabary», tunique portée spécialement après la circoncision jusqu’à ce que la plaie se cicatrise.
Sera R.