Un chef du camp pénal de Mangolovolo, Morombe, est actuellement mêlé dans une affaire de meurtre de sa lavandière, une jeune mère de famille de 28 ans.
L’histoire remonte au début de mois mais retient encore l’attention des villageois de Mangolovolo qui craignent une impunité. Dans la matinée du 2 juillet, la femme de l’agent pénitentiaire a confié à Larissa, ses linges sales.
La concernée a rejoint sa lavandière après quelques instants pour récupérer une soi-disant somme d’argent de 80.000 ariary oubliée dans l’un des vêtements de son mari. Or, l’argent en question n’a pas été retrouvé dans aucune des poches des pantalons du militaire.
La patronne de Larissa l’a conduite auprès de l’agent pénitentiaire pour donner des explications. Essayant de se défendre par rapport aux accusations de vol, la jeune mère de famille a subi la colère de son patron. Elle a reçu de violents coups le long de son corps à telle point qu’elle a failli ne pas arriver chez elle dans l’après-midi.
Au point mort
Arrivée à la maison, elle n’est plus parvenue à ressortir pour aller voir un médecin étant donné qu’elle pouvait à peine bouger et vu qu’il était déjà tard. L’état de santé de Larissa s’étant dégradé le lendemain matin, sa famille a appelé un médecin, mais la victime a déjà rendu l’âme.
La gendarmerie et la police ont été informées de cet événement. L’affaire a été saisie par la police de Morombe. Une équipe policière a même récemment fait le déplacement à Mangolovolo dans l’optique de voir de près la situation. Mais jusqu’à maintenant, l’enquête reste au point mort. Cette situation a amené la famille de Larissa à sortir de son silence.
ATs.