« Nous sommes encore loin du standard par lequel le Vita malagasy peut être mesuré suivant des normes préétablies. Car même la législation censée définir ce standard demeure au stade de projet », a exposé Rivo Rakotondrasanjy, président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Antananarivo (CCIA).
Lors de l’annonce officielle de la tenue de la dixième édition du
«Salon de la créativité Voatra», dans les locaux annexes de la CCIA à Antanimena hier, Rivo Rakotondrasanjy a soulevé que « L’élaboration d’une loi sur la normalisation est encore une idée discutée avec l’Etat depuis plus de trois ans ».
La CCIA et les membres du secteur privé investissent pour mettre sur pied ce texte, aussi important, soit-il. « Ce ne sont pas tous les produits du terroir qui peuvent être labellisés Vita malagasy à tel point que l’image même des Malgaches qui s’efforcent de se professionnaliser soit ternie par ceux qui bâclent leur travail », a fait valoir cet opérateur économique.
La CCIA tient cette année la dixième édition du «Salon de la créativité Voatra», du 25 au 28 octobre, dans l’enceinte du Kianja Barea Mahamasina. «Cet événement économique et commercial organisé depuis 2013 vise à favoriser le dynamisme économique et commercial de la région Analamanga, zone de circonscription de la CCIA, en particulier par l’appui aux micros, petites et moyennes entreprises (MPME) et/ou leurs groupements, associations, coopératives et clusters», a expliqué le directeur général de la CCIA, Hery Nirina Andrianaivo.
Créativité et innovation
D’autre part, le « Salon de la créativité Voatra » cherche à promouvoir le Vita malagasy. D’où le thème de cette année, « Dix ans d’appui à la créativité et à la chaîne de valeurs du Vita malagasy », lequel s’inscrit dans la volonté de la CCIA de témoigner de l’aboutissement de la chaîne de valeurs et de l’appui continu à la créativité et l’innovation.
Ces appuis se sont effectivement concrétisés à travers les thèmes des éditions précédentes du Salon Voatra depuis sa création en 2013 : l’appui à la production des matières premières, la transformation des produits de base par le biais de l’artisanat et des MPME dont les unités industrielles et la commercialisation des produits et services de ces MPME et/ou leurs groupements, associations, coopératives et clusters, d’abord au niveau régional, puis national et ensuite international.
Au fil des éditions, le Salon a vu l’élargissement de son envergure par la participation des MPME d’autres régions limitrophes (Bongolava, Itasy, Vakinankaratra) et plus éloignées (Amoron’i Mania, Atsinanana, Boeny). En 2020, dans le cadre de la célébration du Centenaire de son existence (1920-2020) et en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, la CCIA a mis la septième édition du Salon Voatra sous le signe de l’ère numérique et a ainsi décidé de rendre disponible depuis, une version en ligne du salon, sur son site web. L’idée étant de vendre les produits et services Vita malagasy par voie digitale.
La CCIA tient à marquer cette 10e édition par son intention de mettre en exergue des entreprises qui ont fidèlement pris part à chaque édition du Salon.
Arh.
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