Mis en place en décembre, le Système d’information intégré de la gouvernance et de l’anti-corruption (SIIGAC) est déjà opérationnel au sein du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI).
Pour rappel, le SIIGAC est un mécanisme destiné à mesurer le progrès en matière de lutte contre la corruption, notamment la politique de redevabilité.
Dans le dessein de perfectionner le SIIGAC, le CSI a organisé une réunion en visioconférence avec l’équipe du Département de la recherche et de l’Analyse de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC) en charge du projet « Cadre statistique pour mesurer la corruption », à laquelle a participé le secrétaire exécutif du CSI, Tsiry Razafimandimby.
« La réunion a permis d’avoir une compréhension du cadre statistique de mesure de la corruption développé par l’UNODC et de voir surtout quels sont les points de convergence pour améliorer le SIIGAC », rapporte un communiqué de presse du CSI.
Le secrétaire exécutif du CSI a profité de cette réunion pour discuter des possibilités d’assistance technique en matière de collecte de données, de conduite d’enquête ou encore d’utilisation de la nouvelle technologie. Il a aussi évoqué l’appui aux entités sources de données et de conditions de participation en tant que pays pilote.
Par ailleurs, la prochaine étape pour le comité ainsi que l’UNODC sera l’accompagnement pour les statistiques nationales de mesure de la corruption. Cela en vue de la préparation de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption 2025-2035.
Tsilaviny Randriamanga