Energie: Madagascar regorge de ressources météorologiques

Madagascar est riche en ressources météorologiques, a rappelé la représentante de la Coopération technique allemande (GIZ), Mami­niaina Rollande Randriana­rivelo, lors de la 9e Docto­riales à Antsirabe en septembre. Cela à commencer par l’eau où l’on enregistre 330.000 km3 d’eau pluviale par an.
Sur un autre plan, la potentialité hydroélectrique actuelle de la Grande île avoisine les 270 Mégawatts, alors que seul 1/30e est exploité, impliquant moins de 15% de la population comme bénéficiaire. Con­­cer­nant l’énergie solaire, Ma­da­gascar dispose de 950 KW par m2. Seule l’énergie éolienne s’avère insuffisante avec seulement une vitesse de 5 à 7m/s, s’il faut au moins 11m/s pour produire une puissance convenable.

Idées innovantes
Dans ce contexte, la GIZ appelle les chercheurs, les académiciens et le secteur privé à proposer des projets innovants fondés sur des énergies renouvelables dans le cadre d’une transition énergétique afin de lutter contre le changement climatique. «La transition énergétique est impérative, ce n’est plus un choix», a souligné Maminiaina Rollande Randrianarivelo. De souligner que la lutte contre le changement climatique figure parmi les secteurs qui disposent d’un mécanisme de financement important. En effet, en 2022, 346 milliards de dollars ont été alloués à ce secteur.
De ce fait, à travers le Programme de protection et exploitation durable des ressources naturelles (PAGE 2), la GIZ est prête à accompagner les porteurs de projet afin de concrétiser leurs idées. On ne considère pas ni les diplômes ni les statuts ni les pays d’origine des porteurs de projet. Seules deux conditions sont évaluées : est-ce que le projet rejoint les axes stratégiques du plan national d’adaptation de Madagascar et respecte la bonne gouvernance financière ?
A noter que selon les documents stratégiques disponibles à Madagascar, il faut 21 milliards de dollars pour pouvoir survivre face au changement climatique et pour mettre en œuvre les contributions déterminées au niveau national entre 2022 et 2030.

Sera R.

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