Education fondamentale: Maîtriser l’écriture, la lecture et le calcul à la fin de T3

Madagascar vient de définir ses réformes prioritaires dans le domaine de l’éducation. Celles-ci concernent essentiellement l’amélioration des compétences des enseignants et des conditions d’apprentissages en vue de rehausser à la fois la qualité de l’éducation et le niveau des élèves. Ces réformes ont été élaborées suivant un processus de consultation inclusif ayant vu la participation de différentes parties prenantes de l’éducation.

De nouveaux défis à relever. Les élèves devraient maîtriser l’écriture, la lecture et le calcul à la fin de la troisième année d’études du niveau primaire, soit à la classe de T3. Ceci figure parmi les résultats attendus des réformes prioritaires en vue de la transformation de l’éducation.

« Afin d’atteindre cet objectif, les apprenants devraient être mieux équipés tout en bénéficiant de manuels scolaires adaptés. Cela requiert également l’allègement des charges parentales au profit des familles les plus vulnérables afin d’augmenter le taux de scolarisation. A cela s’ajoute le renforcement de compétences des enseignants qui devraient être affectés de manière équitable dans les différents lieux d’apprentissage, que ce soit en milieu urbain ou en zone rurale », a soulevé le SG du ministère de l’Educa­tion nationale (Men), Théo­phil Rabenandrasana.

Une cérémonie d’endossement du Pacte de partenariat sur l’éducation s’est déroulée en fin de semaine à Anosy. A cette occasion, tous les partenaires de l’éducation à Madagascar ont cautionné les principes les stratégies découlant de ce pacte matérialisé par une déclaration d’endossement.

Elaboré depuis quelques mois par les acteurs de l’éducation avec l’appui technique de l’Institut international de la planification de l’éducation l’Unesco (IIP Unesco), ce pacte de partenariat définit les engagements de la Grande île en faveur des réformes éducatives sur les cinq ans à venir. La réforme prioritaire est « La transformation systémique et durable des enseignements et des conditions d’apprentissage : vers une éducation de qualité et résiliente ».

A terme, l’ensemble des élèves du niveau préscolaire au collège devrait acquérir les compétences fondamentales de qualité à travers des contenus et des approches pédagogiques adaptées. Il est également question d’assurer la disponibilité d’enseignants compétents, motivés et encadrés dans un environnement d’apprentissage adéquat, protecteur et inclusif.

Trois axes stratégiques

Ce pacte de partenariat propose trois axes stratégiques, en l’occurrence l’amélioration des compétences des enseignants, la qualité et l’effectivité du temps d’apprentissage et les conditions d’apprentissage. « Co­ro­lairement, des mesures phares d’appui à la transformation de la gouvernance du système éducatif, au renforcement de l’équité et à la résilience du système, devraient être également prises en compte », a-t-on ajouté.

Sur la base de ce pacte, Madagascar pourrait formuler la requête de financement pour matérialiser ces réformes. Notons que le Grande île est éligible à plusieurs guichets de financement du Partenariat mondial de l’éducation (PME) à savoir le financement pour le renforcement de des capacités du système (SCG), le financement pour la transformation du système (STG) et le financement à effet multiplicateur.

Fahranarison

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