Elections: l’opposition change son fusil d’épaule

A la lecture des réactions déjà attendues de certains membres de l’opposition, en vue des législatives et communales, le boycott n’est plus la meilleure stratégie pour contrer le régime en place. Cette fois, elle a en ligne de mire les prochaines élections.

Comme il fallait s’y attendre, certains partis de l’opposition affichent clairement leur intention de participer aux prochaines élections cette an­née, en l’occurrence les législatives et les communales. Parmi eux, le parti Malagasy miara-miainga (MMM) qui ambitionne de participer aux prochaines élections dans le pays, dont les plus proches sont les législatives et les communales. Tourner le dos aux urnes et inciter les gens à en faire autant, n’est plus de mise.
«Le MMM fête cette an­née sa 10e année d’existence. Nous avons toujours présenté des candidats aux élections qui se sont déroulées dans le pays», a indiqué hier sur les réseaux sociaux le leader du parti, Hajo An­drianainarivelo.
«En tant que parti politique, nous avons le devoir de nous préparer et de participer aux élections tôt ou tard», a-t-il fait savoir. Le parti MMM pourrait ainsi présenter des candidats aux prochaines élections. Néan­moins, «Les revendications restent inchangées, notamment la garantie de la transparence», a-t-il ajouté. En effet, le MMM fait partie du collectif des candidats qui a boycotté les élections présidentielles, soulignant qu’elles étaient entachées de fraudes.

Le Tim également
Dans ce registre, le Tim de l’ancien président, Marc Ravalomanana, a également incité ses partisans à participer aux élections. Le parti envisage également de présenter des candidats aux élections à venir tout en restant vigilant quant à son déroulement.
Dans tous les cas, aucune date n’a encore été fixée. A ce sujet, les réunions se succèdent au sein de la Com­mission électorale nationale indépendante (Ceni). Toutes les possibilités sont à l’étude : élections jumelées ou successives. Mais une chose est sûre, «les deux élections se tiendront bel et bien cette année», avait indiqué le Premier ministre Christian Ntsay la semaine dernière en marge de la présentation de la Politique générale de l’Etat (PGE) à Tsimbazaza. S’il appartient à la Ceni de proposer des dates, le dernier mot re­viendra au Gou­verne­ment conduisant à la convocation des électeurs.

T.N

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