La mise en place des 9 Secrétariats d’Etat, a été annoncée par le président de la République le 14 janvier. Un appel à candidatures a même été lancé pour ces postes. Mais du côté de la société civile, elle s’interroge sur la pertinence de créer ces départements, quitte à demander au chef de l’Etat d’y renoncer.
«Cette décision soulève des questions quant à sa pertinence et aux répercussions qu’elle pourrait avoir sur l’efficience de l’action gouvernementale et des Finances publiques », a indiqué des organisations de la société civile, hier dans un communiqué, composée de CCOC, Msis-Tatao, ONG Hintsy, ONG Ivorary, ONG Lalana et ONG Ravintsara.
La société civile s’interroge alors sur les points suivant : la répartition des tâches, la responsabilité, le coût supplémentaire engendré, mais également les ressources humaines, matérielles et financières.
A vrai dire, le CCOC et consorts craignent la « centralisation des pouvoirs », notamment des décisions prises et actions publiques entreprises au niveau de la Présidence. Dans la même foulée, la question de la « transparence et de la redevabilité » a également été évoquée, surtout quand le Gouvernement ne communique que « des critères de performances avec la réalisation périodique relative à l’évaluation de ses membres ».
A cet effet, ces organisations de la société civile demandent à ce que les secrétariats d’Etat rattachés à la Présidence, ne soient pas mis en place. En même temps, au nom de la transparence, elles demandent également la publication du « plan Emergence Madagascar » avec les résultats que la population est en droit d’attendre, une brève présentation de la PGE, ainsi que les critères de performances et des résultats pour chaque ministre.
T.N