La capitale comme champ de bataille

La situation politique à Antananarivo est marquée par une lutte incessante pour le pouvoir, transformant la capitale en un véritable foyer de tensions.
Sur ce, le président Andry Rajoelina a lancé un appel à la paix et au développement. A l’approche des élections, le président tente d’orienter le débat vers des questions de développement et d’unité plutôt que vers des conflits politiques. Il a exprimé sa volonté de mettre un terme à cette lutte fratricide. Lors d’un discours fort lundi, il a averti les politiciens que la capitale ne doit plus être le théâtre de conflits politiques.

Il a insisté sur l’importance de choisir un candidat dont les programmes de développement sont non seulement palpables mais également réalisables. Le président a exprimé sa disponibilité à collaborer avec le futur maire pour favoriser le développement de la ville. Sa popularité, renforcée par un soutien électoral massif lors des dernières élections municipales, lui confère une légitimité qu’il entend utiliser pour influencer positivement la direction politique de la capitale. Les candidats en lice sont dans une compétition féroce.

Celle-ci est intense, avec plusieurs candidats notables qui émergent. Parmi eux, Harilala Ramanantsoa, actuelle présidente de la délégation spéciale et unique femme candidate, continue les efforts de son prédécesseur. D’autres candidats potentiels incluent Tahina Razafinjoelina et Gascar Fenosoa, député du 3e arrondissement. Notablement, le fils de l’ancien président Marc Ravalomanana, Tojo Ravalomanana espère tirer parti du nom familial pour gagner des voix. Cependant, la diversité des candidats et l’intensité des rivalités pourraient bien compliquer l’apaisement de la capitale et son avenir.

F.M

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