Une semaine après l’ouverture de la deuxième session parlementaire ordinaire, les députés ont déjà de mauvaises habitudes héritées de leurs prédécesseurs. Avec une quarantaine de députés seulement à chaque séance, l’Assemblée nationale a du mal à se remplir. Les élections communales y sont-elles pour quelque chose ?
Au grand complet lors de la cérémonie d’ouverture de la 2e session ordinaire, les élus de la Chambre basse ont déserté l’hémicycle une fois la séance à huis clos avec la ministre des Finances a été bouclée. Sur les 161 élus qui ont fait acte de présence au début, une quarantaine de députés seulement assistent actuellement aux séances plénières. Et cela ne constitue pas un obstacle à l’adoption des projets de loi à l’ordre du jour.
Dès l’ouverture de la session, le président de l’Assemblée nationale, Justin Tokely a déjà soulevé ce point en avisant les députés de leur priorité durant leur nouveau mandat. Il évoque ainsi le contexte des élections communales du 11 décembre où les députés seraient tentés de faire campagne et de remettre au second plan la tenue de la session parlementaire. Mais, l’absentéisme s’ancre dans le palais Tsimbazaza, comme c’était toujours le cas durant les précédentes législatures.
« Il est vrai que nous entrons en pleine période de campagne électorale et nombreux d’entre vous soutenez des candidats ou sont candidats, mais ayez en tête que nous sommes également en pleine session parlementaire. Sachez vous organiser », avait-il déclaré le 17 octobre à Tsimbazaza.
T.N