Le récent décret pris par le gouvernement, relatif à la refonte de la liste électorale, n’a pas seulement permis de prolonger la date limite du recensement des électeurs, jusqu’au 31 janvier 2023, mais également de responsabiliser les représentants de la Commission locale de recensement des électeurs (CLRE), d’après l’article 10. Ce qui n’a pas été vraiment le cas jusqu’ici.
Avant, le recensement des électeurs a été confié aux agents recenseurs, d’après le membre du bureau politique du parti Malagasy miara-miainga (MMM), Rija Rakotomalala. Ce dernier se félicite ainsi de cette modification apportée par le gouvernement qui d’après lui, est une réponse à la demande du parti.
A noter que le MMM a toujours insisté pour que cette refonte s’aligne aux normes internationales, suivant également l’évolution technologique et aboutir à une base de données nationale, consultable par tout le monde, via Internet ou un autre moyen. En d’autres termes, une liste électorale la plus transparente possible.
« Ce nouveau décret prend en compte notre requête sur la manière à laquelle devrait être mené le recensement. Cela prouve également que la Ceni n’a pas respecté les procédures en la matière depuis le début de la refonte », a-t-il indiqué, hier.
Crédibilité
Malgré tout, ce membre du MMM s’interroge sur la crédibilité et la valeur du recensement effectué jusqu’ici par les agents recenseurs envoyés par la Ceni. Suivant la note publiée par la Ceni en date du 13 juillet, la CLRE est composée du chef de Fokontany, un agent électoral qui représente la Ceni et d’autres membres issus du Fokontany. A noter que la Ceni ne dispose plus qu’un mois pour boucler le recensement des électeurs, jusqu’au 31 janvier.
Tsilaviny Randriamanga