Toliara renoue avec l’espoir grâce à la levée de suspension de Base Toliara. Cette décision marque une étape décisive pour la région Atsimo Andrefana et ses communautés, longtemps mobilisées pour relancer ce projet minier.
Selon le notable local, Emile Lizanty, ce combat collectif traduit une conviction unanime : Base Toliara peut transformer le tissu économique et social de cette partie de Madagascar. Depuis la suspension du projet, les dialogues entre promoteurs, autorités publiques et communautés locales se sont intensifiés. « Nous avons travaillé pour que ce projet redémarre, car il représente une véritable chance pour notre région », affirme-t-il. Ce dernier évoque les milliers d’emplois prévus, les programmes de formation, et les initiatives de développement, notamment dans la pêche,
l’agriculture et l’élevage.
Le gouvernement, conscient des bénéfices socioéconomiques et fiscaux, a réitéré son soutien à Base Toliara. Soit l’opportunité pour Mada-gascar de s’insérer dans la chaîne mondiale des minéraux critiques. Le ministre des Mines, Olivier Herindrainy Rakotomalala a, quant à lui, énuméré l’impact du projet, qui promet de financer des infrastructures structurantes et d’améliorer les conditions de vie des populations locales.
Un revirement dans les opinions locales
Un vent de changement souffle sur Toliara. Les « Zanadriaka niova fo », anciens opposants au projet, rallient désormais la cause de Base Toliara. Des pêcheurs, tels que Fidison Rigobert et Prosper, saluent les engagements sociaux de l’entreprise, notamment la construction d’écoles et d’hôpitaux, et dénoncent les fausses informations ayant alimenté la méfiance. Victorine Ravaonirina, représentante des mareyeurs, insiste sur les opportunités à saisir : « Ce projet peut offrir des emplois à nos enfants et soutenir nos activités avec des équipements modernes ».
Dans la commune de Belalanda, les discussions autour de Base Toliara se sont intensifiées. Les notables locaux, tels que Jeannot Roberval et Ninie Augustine, appellent à dépasser les clivages politiques pour embrasser une vision collective de développement. « Le développement frappe à notre porte. Ce projet est une chance pour Belalanda, pour Toliara, et pour tout Madagascar », insiste Roberval.
Avec un budget de plus de 700 millions de dollars, surpassant toutes les entreprises locales réunies, Base Toliara s’impose en grande entreprise. Ninie Augustine renchérit : « Ceux qui aiment leur pays devraient accueillir ce projet. Il privilégie les recrutements locaux et apporte des retombées positives à l’échelle nationale. ».
La reprise des activités de Base Toliara symbolise un nouvel élan pour Toliara et ses environs. Entre opportunités économiques, soutien social et développement régional, ce projet pourrait bien transformer durablement l’Atsimo Andrefana et offrir à Madagascar une nouvelle place sur l’échiquier économique mondial.
Arh.
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