L’élection de la nouvelle maire d’Antananarivo, Harilala Ramanantsoa, constitue une bonne nouvelle pour la région Analamanga qui y voit une sérieuse opportunité dans la continuité des activités. Cependant, face aux tentatives de déstabilisation, le gouverneur d’Analamanga, Hery Rasoamaromaka, lance une mise en garde. Il a indiqué que le gouvernement ne badine pas avec les fauteurs de trouble.
«Ce n’est plus l’heure de trouver des excuses. Il faut maintenant travailler», a déclaré hier Hery Rasoamaromaka, lors d’une rencontre avec la presse à son bureau à Ambohidahy. Cela d’autant plus que la majorité des maires dans le pays est dans le clan du régime, particulièrement dans la capitale. «Nous n’avons plus besoin de trouble dans le pays. Il faut à présent s’atteler au travail», a-t-il poursuivi.
Concernant les opposants qui campent sur leur position en dépit de l’annonce officielle des résultats des élections communales, le gouverneur a fait savoir que des sanctions seront lancées contre les récalcitrants. «Le Gouvernement sera intransigeant et ne badinera pas avec les fauteurs de trouble», «Madagascar n’est pas une dictature. Cependant, les dirigeants doivent être fermes dans leurs décisions afin de faire régner l’ordre», a-t-il soutenu.
En vue d’atteindre les objectifs de développement, la région Analamanga entend travailler à fond avec les autres maires avec comme priorité l’agriculture, les barrages ou encore les routes. «Il n’est plus question ici de campagne électorale et nous allons aider les communes», a indiqué le numéro Un d’Analamanga.
Dans tous les cas, le gouverneur reste optimiste quant à la répartition des sièges au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), notamment l’Irmar à la présidence du Conseil communal et les autres sièges répartis aux autres partis politiques. «Cela témoigne bien de l’existence d’un accord entre les partis», a-t-il conclu, confiant du processus de vote au conseil, particulièrement dans ce qui pourrait faire avancer les activités de la commune.
T.N