Après l’avoir retenu en otage pendant près de deux semaines, les kidnappeurs ont relâché leur victime dimanche dans la soirée à Satromalona, commune rurale de Marotsipoy, district d’Anjozorobe.
L’otage en question est un quadragénaire originaire de Brieville Tsaratanàna, enlevé par une dizaine de bandits lourdement armés dans la soirée du 13 janvier dans le village de Belavabary, fokontany Begisa. Quelques jours après son enlèvement, les ravisseurs se sont manifestés en réclamant 10 millions d’ariary en échange de sa libération. Les parents de ce dernier ont versé la rançon à la date du 26 janvier, d’où sa remise en liberté.
Cependant, le paiement s’est effectué à l’insu des forces de
l’ordre, lesquelles ont pourtant
été avisées de l’enlèvement. Et, à entendre les explications d’une source auprès de la gendarmerie de Tsaratanàna, la famille victime avait choisi de ne pas coopérer avec les Forces de défense et de sécurité (FDS) durant tout ce temps. Elle n’a pas également fait savoir les circonstances du déroulement de la transaction.
Trois écoliers toujours sans nouvelle
En dépit de la libération de cet otage, l’inquiétude de la population de Brieville persiste. En effet, le 8 janvier, les malfaiteurs ont déjà pris d’autres otages, s’agissant de trois adolescents. Jusqu’à ce jour, tout le monde est dans l’expectative en n’ayant pas de nouvelle de ces captifs. N’empêche que d’après la gendarmerie, les opérations des FDS se poursuivent afin d’obtenir des informations pour mettre la main sur les kidnappeurs et libérer les victimes.
Enlèvement à Maevatànana
Dans le district de Maevatanàna, l’on sait que l’un des deux villageois enlevés ensemble par un groupe armé en début de la semaine passée à Ankazomandry, dans la commune rurale de Mahatsinjo, a été arraché des griffes de ses ravisseurs jeudi dernier, lors d’un accrochage dans la localité d’Antampon’i Mandrangobato, à l’Est du village d’Antanamarina (Ampotaka), Mahatsinjo. L’équipe militaire qui a mené cette intervention parle d’un terrain accidenté qui a donné avantage à l’ennemi, ne permettant pas aux poursuivants d’avoir arrêté ces malfaiteurs et récupérer le deuxième otage.
ATs.