Soutien au cycle électoral de Madagascar : il y a des procédures à suivre, selon la Ceni

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) dément la rumeur selon laquelle la communauté internationale n’allait pas soutenir le processus électoral. Certains politiciens, surtout ceux de l’opposition continuent à faire du tintamarre à ce sujet, en espérant peut-être le report du processus. Sur ce point, le troisième vice-président de la Ceni, Laza Rabary Razafimamonjy a indiqué qu’il y a des procédures à suivre pour activer le Soutien au cycle électoral à Madagascar (Sacem).

«D’une manière gé­né­rale, il appartient à la Ceni de monter un dossier de demande de financement qui sera ensuite envoyée au gouvernement. A son tour, l’Exécutif va saisir les Partenaires techniques et financiers », a-t-il expliqué.

A en croire ce membre de la Ceni, cette demande n’a pas encore été faite, raison pour laquelles, les bailleurs n’ont pas encore donné de réponse. Il a par ailleurs ajouté que dans le cadre du Sacem, on ne parle pas forcément d’aide financière car elle peut être aussi matérielle et technique. Laza Rabary Ra­zafi­mamonjy a cité comme exemple le don de Smar­tphones du Pnud à la Ceni.

Toutefois, certains pays n’ont pas attendu la demande de financement faite par la Ceni et le gouvernement malagasy, pour se manifester. C’est le cas du Japon qui à travers son ambassadeur à Madagascar, Koji Abe, a déjà fait part de son intention de soutenir le processus électoral.
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Dans la même foulée, le numéro 3 de la Ceni a indiqué que cet appui ne sera pas seulement dédié à l’élection proprement dite. D’après ses dires, d’autres opérations telles que la refonte de la liste électorale bénéficient également du soutien de la communauté internationale. L’OIF, l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (Eisa) ou encore le Pnud, ont déjà apporté leur appui.
Entre-temps, l’élaboration du budget électoral se poursuit du côté de la Ceni, qui sera proposé au gouvernement. Outre le financement de l’élection présidentielle, la contribution de l’Etat sera également à prendre en compte. Il en est ainsi des élections communales et municipales.

Tsilaviny Randriamanga

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