Présenté lors de la session ordinaire du Conseil municipal ouverte hier à l’Hôtel de ville d’Analakely, le budget primitif de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) pour l’exercice 2025, s’élève à 79 milliards d’ariary, soit une hausse de 7 milliards d’ariary par rapport à l’année précédente. Son adoption sera prévue le 12 mars.
«Cette proposition est établie, entre autres, sur la base des recettes fiscales qui pourtant demeurent largement insuffisantes pour diverses raisons, alors censées alimenter la caisse et améliorer la gestion financière de la commune. C’est l’un des défis majeurs à relever », a évoqué la maire de la Capitale, Harilala Ramanantsoa.
Améliorer la collecte des recettes fiscales est clairement l’axe de travail qui nécessite la contribution de tous. A en croire la maire d’Antananarivo, la confiance entre contribuables et autorités publiques constitue un élément clé du civisme fiscal.
A cet effet, elle a annoncé une série de mesures. « Nous informerons au préalable tous les contribuables du montant réel qu’ils doivent payer afin de garantir la transparence. Des campagnes de sensibilisation seront menées. Il est aussi important de simplifier les procédures et fournir d’informations claires qui aideront à prévenir la corruption fiscale ».
L’une des grandes lignes de ce budget est de régulariser les impôts dans le secteur des transports en milieu urbain, notamment les bus, taxis et taxi-motos. « La municipalité prévoit de mettre en œuvre des stratégies pour planifier la mobilité urbaine, en renforçant la réglementation et adoptant des mesures incitatives pour assurer une meilleure discipline fiscale et éloigner toute forme de corruption », a précisé Harilala Ramanantsoa.
Dès hier après-midi, les conseillers municipaux ont commencé les travaux de commissions qui se poursuivront jusqu’au jour de l’adoption. « Je reste à la disposition du conseil municipal, précisément des commissions qui souhaitent obtenir de plus amples informations. Je suis ouverte au débat. Et à la fin de cette session, nous serons tous convaincus sur la nécessité de développer la Capitale », a conclu Harilala Ramanantsoa.
MRS