Justin Vali et la compagnie Rasoalalao Kavia représenteront la scène musicale malgache à la 26e édition du Festival de l’Imaginaire à Paris, du 1er au 11 juin.
En tournée à Nantes et Rennes cette semaine, la bande à Jean de Dieu Randrianasolo inaugurera la scène du festival, le 1 juin au Théâtre équestre Zingaro, à Aubervilliers. Habituée de ce rendez-vous, la compagnie Rasoalalao Kavia, originaire d’Ampahimanga Antananarivo, était déjà l’invitée du festival en novembre 2018.
De son côté, Justin Vali fera résonner sa cithare tubulaire en bambou, le 8 juin au Théâtre de l’Alliance française de Paris. Pour l’occasion, il sera accompagné du peintre et illustrateur Jacek Woźniak. Dans ce spectacle inédit, musique et dessin se côtoient pour mettre en valeur des thèmes variés, allant des références spirituelles malgaches à l’actualité. Marc Chemillier et Sabina Covarrubias, chercheurs en anthropologie et technologie des arts, sont aux commandes des intelligences artificielles qui orchestrent ces chorégraphies virtuelles.
Organisé à l’initiative de la Maison des cultures du monde, le festival de l’Imaginaire sera célébré autour du 20e anniversaire de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (17 octobre 2003). «Le patrimoine vivant est aussi le résultat d’un syncrétisme aux sources et raisons multiples, une fabrique inspirante de métissage d’où émergent de nouvelles identités comme l’illustre le hira gasy des hauts plateaux malgaches, le singulier taarab de la côte kenyane ou cette musique si spécifique aux Mascareignes, antidote d’une histoire contrastée. Enfin, quand un illustrateur de renom et l’une des grandes figures de la musique traditionnelle malgache rencontrent un logiciel d’intelligence artificielle, de nouvelles perspectives patrimoniales se dessinent-
elles?», apprend-on.
Joachin Michaël