Rideau sur les épreuves pour l’obtention du Certificat d’études primaires élémentaire (CEPE). Les candidats ne devraient pas patienter longtemps pour connaitre leur sort. D’ailleurs, les habituels problèmes liés aux vacations des membres du jury et des correcteurs ne constitueraient plus un obstacle pour permettre de proclamer les résultats le plus rapidement possible.
Les défis sont relevés. Aucune anomalie n’a été constatée dans l’organisation du premier examen officiel qui s’est tenu hier à travers le pays. «A part les quelques cas fréquents d’oublis de lettre de convocation, auxquels des solutions adéquates ont été apportées rapidement, tout s’est bien déroulé dans l’ensemble des centres d’examen de la capitale», a soutenu le chef Cisco d’Antananarivo Renivohitra, Lalaina Ramananantony. «Dans les régions, aucun incident majeur n’a été signalé au ministère de l’Education nationale (Men)», a-t-on appris.
Sans plus tarder, la correction des copies débutera dès ce jour. L’objectif est de proclamer les résultats au plus vite. «Ils seront publiés 4 à 10 jours après les épreuves», a indiqué le Men. Un objectif réalisable, car les habituels problèmes liés aux vacations ne viendront plus gâcher le travail des correcteurs. Lors d’une visite au niveau du centre d’examen CEG Avaradrano, le ministre Marie Michelle Sahondrarimalala a réitéré que «Le budget relatif aux vacations des correcteurs et des membres du jury de surveillance de cet examen est déjà disponible».
Règle d’exécution budgétaire
A en croire le numéro un du Men, des mesures spécifiques ont été prises pour prévenir le retard à répétition du paiement des vacations des examens officiels. Elles consistent à mettre en place une «règle d’exécution budgétaire» qui est soumise au contrôle du contrôleur financier et du Trésor public. Par ailleurs, des instructions ont été données aux responsables à tous les niveaux afin d’éviter autant que possible les erreurs dans le traitement des dossiers des bénéficiaires.
Toujours est-il que ces erreurs conduisent au rejet systématique des dossiers et au retard de paiement des vacations. A cela s’ajoute l’inadéquation entre la liste des vacataires convoqués et ceux qui accomplissent réellement les travaux qui leur sont confiés au niveau des centres d’examen. Notons qu’un budget de plus de 40 milliards d’ariary est alloué au paiement des vacations à travers le pays.
Fahranarison
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