Madagascar sera présent à la 9e édition des Jeux de la Francophonie, du 28 juillet au 6 août, dans la capitale congolaise (Kinshasa). La délégation malgache a quitté le pays hier. Des médailles sont en ligne de mire.
Le pongiste Fabio Rakotoarimanana sera le porte-drapeau malgache, selon le ministre de la Jeunesse et des sports, Haja André Resampa. Ce sera autour de la judokate Laura Rasoanaivo-Razafy de porter le fanion lors de la cérémonie de clôture. Bien que le nombre d’athlètes engagés ait été réduit à 34, ils ont le potentiel de viser une médaille à commencer par le judo évidemment ou le tennis de table.
Les athlètes malgaches seront engagés en athlétisme masculin, au basket-ball féminin, au judo féminin, à la lutte et au tennis de table. Seules les judokates ne seront pas du voyage d’hier. Les deux combattantes malgaches disputeront encore les Championnats d’Afrique cette semaine avant de s’envoler pour le rendez-vous francophone samedi.
Six athlètes dans les starting-blocks
Six athlètes vont défendre l’étendard malgache en athlétisme. En tête de file, deux sprinteuses, Claudine Nomenjanahary et Sidonie Fiadanantsoa, qui évoluent au Centre international de développement de Dakar (Sénégal).
Si Claudine, triple médaillée des 10e Jeux des îles de l’océan Indien, sera au départ des épreuves du 100 m et 200 m, Sidonie Fiadanantsoa, double médaillée d’or, sera en lice sur 100 m haies. Florentine Razanamandroso sera, quant à elle, engagée en saut en longueur, avec une meilleure performance de 6m 5.
Niveau élevé
Chez les hommes, l’ancien pensionnaire du Centre de développement de Maurice (Ciad) Franck Rabeherison et Patrice Renandro du Cosfa seront respectivement au départ du 400 m et du 800. Tsima Tahinjanahary, le sixième athlète malgache qualifié, prendra à la fois le départ du 1500 m et du 3000 m steeple.
« A Kinshasa, un podium reste difficilement accessible pour les athlètes malgaches, vu le niveau très élevé de la compétition, mais cela ne les empêchera pas d’actualiser des records nationaux », indique Hery Rambeloson, directeur technique national.
Soafara Pharlin/Naisa