Alors que des politiques en mal de popularité et de positionnement réclament l’instauration d’un système de Transition, Tarzan Ndremitsara, représentant de l’Union pour l’étude de la population africaine dans la région Sadc, rejette d’un revers de main ce processus anticonstitutionnel.
«Mettre en place une Transition est tout simplement impossible et inacceptable. Elle ne profitera qu’à une minorité», a déclaré hier Tarzan Ndremitsara qui a rajouté par la même occasion qu’après la validation par le gouvernement du calendrier de l’élection présidentielle proposé par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), «la tenue du scrutin est désormais inévitable».
Une nouvelle Transition, selon ses dires, n’apportera ni plus ni moins qu’une nouvelle crise sociopolitique. «Comme je viens de le dire, une nouvelle Transition ne profite qu’à une frange minorité et à des groupuscules qui n’ont aucune chance aux élections et qui ne s’intéressent qu’aux sièges. De plus, l’instauration d’un régime de Transition aura également un impact négatif sur notre économie qui, en dépit de certaines difficultés, commence à se relever peu à peu. Ce retour en arrière ne fera que plonger notre pays dans le gouffre. Politiquement, suivre cette option mettra le pays dans l’instabilité. Nous serons en quête permanente d’une reconnaissance internationale. Il faut le dire, nous n’en tirerons pas avantage».
Par ailleurs, en sa qualité de représentant de l’Union pour l’étude de la population africaine dans la région Sadc, Tarzan Ndremitsara a tenu à remercier d’emblée les forces de défense et de sécurité pour leur soutien au bon déroulement du processus électoral.
Depuis quelques temps, certains membres de l’opposition s’accrochent à cette idée de Transition et remuent ciel et terre pour sa concrétisation. Comme motif, ils évoquent l’insuffisance de fonds pour l’organisation de l’élection. Or, ce n’est plus le cas actuellement.
Mparany