En dépit du mouvement de contestation mené par le collectif des candidats, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), poursuit le processus électoral, conformément au programme établi, avec ou sans le collectif des candidats frondeurs.
La Ceni s’en tient au calendrier. Hier à Alarobia, l’organe électoral a invité les candidats pour leur remettre le registre électoral national. Mais seuls deux d’entre eux, ont répondu à l’appel, à l’instar du n°3 Andry Rajoelina, et le n°11, Sendrison Daniela Randeranirina, à travers leurs représentants.
Et comme il fallait s’y attendre, les onze autres candidats, continuent à tourner le dos à la Ceni. D’ailleurs, ils ont aussi boudé l’émission télévisée sur les chaînes nationales, avant de se lancer dans la campagne électorale. Pour l’heure, seul le candidat n°3 a envoyé son enregistrement, pour être diffusé sur les chaînes nationales.
Un nouveau rendez-vous est prévu demain, dans le cadre du 4e dialogue avec tous les acteurs concernés, mais une fois encore, les 11 candidats risquent de briller par leur absence. D’ailleurs, c’est l’une des raisons d’annulation du dernier dialogue.
Déterminée
Malgré cela, l’organe électoral est déterminé à aller jusqu’au bout du processus. « Nous respectons clairement l’opinion de chacun. Nous sommes conscients qu’il y a une divergence d’opinion au sein des candidats et des acteurs politiques, mais seules les élections pourront réellement les départager », a indiqué le président de la Ceni, Dama Arsène Andrianarisedo, hier. Pour lui, « Le dernier mot appartient à la population, par la voix des urnes ».
Les préparatifs vont bon train. Les bulletins uniques devraient alors arriver d’ici la fin de cette semaine. Un calendrier des formations des démembrements, a également déjà été établi.
T.N
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