« Ce qui se passe actuellement à Madagascar n’est pas comparable à une crise politique ». Ce sont les propos du nouveau président du Sénat, le général Richard Ravalomanana, en réaction à la situation politique dans le pays. Selon lui, le climat politique actuel n’est pas comparable à ceux de 1972, 1991, 2002, 2009 ou 2018, durant lesquels le pays était vraiment dans une crise politique.
« Ces événements ont été caractérisés par des affrontements, des mutineries militaires, des mouvements populaires qui n’ont pas pu être maîtrisés et qui ont abouti à des casses, des attentats à la bombe artisanale et à une tuerie. Rien de ces faits cités n’a lieu actuellement », a expliqué le général Richard Ravalomanana dans son discours d’ouverture de la session ordinaire du Sénat, hier.
Le nouveau numéro Un du Sénat évoque une communication tendant à aggraver la situation pour empêcher la tenue de l’élection présidentielle. C’est ce que fait actuellement le collectif regroupant les 11 candidats à l’élection présidentielle. Ces derniers, à travers leur manifestation politique, exercent un terrorisme moral à l’endroit de ceux qui ne soutiennent pas leur mouvement, mais aussi à l’endroit des forces de l’ordre. A travers la marche qu’ils organisent dans les rues de la capitale en effet, les leaders de la manifestation bloquent la circulation et perturbent les activités quotidiennes des habitants. Cela alors que des endroits leur ont été déjà proposés afin qu’ils puissent manifester librement, mais ils ont refusé.
Rakoto