Le plaidoyer pour l’adoption d’une proposition de loi pour la protection des défenseurs des droits de l’homme s’enchaîne. Hier, un atelier allant dans ce sens a été organisé à Antsiranana afin de mettre sur le même diapason les parlementaires, les Organisations de la société civile (OSC), les autorités ainsi que les forces vives engagées dans la protection des droits humains.
L’atelier a été organisé par la Comité national indépendante des droits de l’homme (CNIDH) en collaboration avec la représentation de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) pour l’océan Indien. Et ce n’est pas la première initiative entrant dans le cadre de ce plaidoyer, qui bat son plein depuis 2020, selon les informations. « Une série d’ateliers conduite par les entités initiatrices a été organisée dans plusieurs régions, dont récemment à Mahajanga », a-t-on précisé.
Soumise à l’Assemblée nationale depuis 2022, cette proposition de loi est en attente d’inscription à l’ordre du jour pour travaux de commission. Avec l’ouverture ce mois des sessions parlementaires, les parties prenantes aspirent à ce que le processus d’adoption soit relancé. Les participants à l’atelier d’hier n’ont pas manqué de souligner l’urgence de l’adoption de la proposition de loi en question. « Des défenseurs des droits de l’homme sont victimes de différentes formes de représailles et facteurs contraignants qui les obligent à garder le silence », ont dénoncé des représentants d’associations ayant participé aux échanges durant cet atelier.
Recueillis par Fahranarison