Activités en vogue: Vente de jus naturel de rue

La vente de jus naturel fait sur place devient une activité en vogue dans le secteur des petits métiers, surtout en cette période de chaleur plus ou moins torride. Avec l’étalage de fruits de saison dans des bocaux et la présence d’un ou plusieurs mixeurs, on reconnaît facilement les vendeurs dans presque tous les coins de rues.
Selon Vero, une vendeuse du côté de l’escalier d’Ambon­dro­na Analakely, elle enregistre depuis le début de ce mois de novembre une recette quotidienne tournant autour de 60.000 ariary, en écoulant plus d’une cinquantaine de litres de jus naturel par jour. « Ce métier nourrit bien son homme », témoigne-t-elle.

Un panachage original
Pour 300 à 500 ariary, Vero propose aux passants un verre de jus bien glacé de tamarin, de papaye, d’ananas ou de mangues et surtout du céleri mixé avec du citron. Ses clients peuvent également choisir un panachage dynamique d’œuf mixé avec du cola ou du gingembre. Sans oublier le fameux jus de « Nonni », un fruit devenu en vogue de par ses soi-disant propriétés antioxydantes. Le panachage dépend ainsi du goût et du vouloir du client.
Cette activité a aussi un point fort : le prix du produit est beaucoup plus économique par rapport aux boissons mises en bouteille. De plus, elle représente le genre d’activités qui marche pour la catégorie de vendeurs comme Vero. Elle attire surtout de nombreux consommateurs qui sont devenus moins regardant sur l’hygiène alors que le prix des boissons industrielles sont devenus hors de portée. En effet, force est de constater que la fabrication de jus naturel de rue ne respecte que rarement le minimum de règles d’hygiène.

Sera R.

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