Comme il fallait s’y attendre, la Loi de finances initiale pour 2024 (LFI 2024), a été adoptée sans amendement et sans débat, hier à Tsimbazaza par 62 députés.
Soixante-deux députés sur les 63 présents dans la salle, ont adopté le projet de loi de finances initiale. Le député, Paul Bert Rahasimanana dit Rossy, n’a pas voulu donner son avis sur tous les articles contenus dans le texte.
De leur côté, les députés de l’opposition, dont ceux du Tim, ont préféré ne pas participer à la séance d’adoption et sont aussitôt sortis de la salle, juste après le début de la séance. Ils dénoncent une mascarade, pour faire adopter cette loi à la va-vite. Le texte a été déposé à Tsimbazaza le 30 octobre mais n’a été présenté devant les députés que cette semaine. Les élus n’ont pas eu le temps de l’examiner largement.
«En deux temps, trois mouvements», le texte est passé comme une lettre à la poste. Et encore, c’est la lecture du texte qui a pris du temps. Aucun débat n’a eu lieu durant la séance d’adoption, comme si les députés souhaitaient tout simplement en finir avec le texte. Pourtant, l’existence d’un débat parlementaire sur la loi de finances est l’un des points soulevés par la société civile.
Cependant, l’un des points marquant de ce projet de loi qui a fait la fierté, est la hausse du montant des indemnités des maîtres Fram. Pour le logement, leurs indemnités sont passées de 14.000 à 50.000 Ar. Ainsi, les enseignants au préscolaire recevront 150.000 Ar au lieu de 110.000 Ar, 180.000 Ar contre 120.000 Ar auparavant pour ceux des CEG, et 200.000 Ar au lieu de 150.000Ar pour les lycées.
Par ailleurs, après l’adoption d’hier, le texte passera devant le Sénat. Si les sénateurs apportent des amendements, le texte repassera pour une deuxième lecture à l’Assemblée nationale.
T.N
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