Le braquage visant un véhicule de transfert de fonds à Anjohy, fin janvier, vient de connaître un dénouement.
L’équipe de la section 4 de la brigade criminelle de la police a arrêté trois hommes et une femme dans cette affaire, et mis la main sur des armes à feu et des munitions. Déférés au parquet, les trois hommes ont été placés sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy, tandis que la femme a bénéficié d’une liberté provisoire.
L’enquête a révélé que deux des suspects ont été retrouvés peu après l’attaque, en possession de trois armes à feu, à savoir une Kalachnikov et deux pistolets, ainsi que de nombreuses cartouches. Début février, un autre suspect a été appréhendé à Antohomadinika, en possession d’un sabre et d’une partie du butin. Un quatrième suspect, une femme qui aurait facilité l’attaque en fournissant le véhicule utilisé par les assaillants, a été intercepté par la police sur la RN7.
Selon la police, les quatre individus n’ont aucun antécédent judiciaire en matière d’attaque à main armée. L’enquête se poursuit afin de déterminer l’origine des armes à feu, notamment l’arme de guerre censée appartenir aux forces de l’ordre, ainsi que les munitions.
La police saisit deux autres armes à feu et des balles
Dans la foulée, dans une autre affaire, les éléments de la direction régionale de la sécurité publique Atsimo Andrefana, ont appréhendé deux individus armés, suspectés d’être des voleurs de zébus, à Ankililaoka, dans la nuit de la Saint-Valentin. Durant cette opération, la police a saisi deux armes à feu et des munitions, ainsi que deux zébus volés. Le commissariat de police d’Ankililaoka poursuit les investigations relatives à cette affaire.
Felana Michelle
French