Suite aux émeutes qui ont abouti à la destruction du camp de la gendarmerie à Ankazomiriotra, les responsables ont procédé à l’arrestation des personnes impliquées, selon le commandant de groupement de la gendarmerie Vakinakaratra. Ce haut responsable n’a pas communiqué le nombre d’individus interpellés, mais a affirmé que l’enquête était en cours.
Selon une autre source anonyme, une vingtaine de personnes auraient été arrêtées. En outre, certaines personnes impliquées dans cette affaire ont pris la fuite et se trouvent dans le collimateur de la gendarmerie nationale à présent.
Pour rappel, ces événements font suite à la mort d’un jeune homme surnommé Bacome, tué par les éléments de la gendarmerie d’Ankazomiriotra à Ivory, commune de Vinany. Son décès a déclenché la colère de la population locale, qui a pris pour cible la caserne de la gendarmerie d’Ankazomiriotra.
Sept motos, une voiture de fonction des gendarmes et des munitions ont été incendiées à cette occasion. Les bureaux ont été saccagés et des documents et des ordinateurs détruits, sans parler des armes à feu qui ont disparu. Les émeutiers ont également mis le feu à la maison d’un civil qu’ils accusent d’avoir injustement dénoncé Bacome aux autorités. Les autorités civiles et militaires se sont rendues sur place pour rétablir la situation.
Initialement, la famille et les proches de Bacome ont rejoint Ankazomiriotra pour exprimer leur colère. Ils ont accusé les gendarmes munis d’un mandat d’arrêt d’avoir éliminé la mauvaise personne. Cependant, la situation a rapidement dégénéré avec l’appui de quelques membres du Fokonolona. Les autorités locales ont bien tenté d’apaiser la situation, mais en vain. Les six gendarmes présents dans la caserne ont été contraints de la quitter les lieux face à l’escalade de la violence.
Felana Michelle
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