Le Centre national de recherche scientifique (CNRS), rattaché au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesupres), compte actuellement 338 chercheurs-enseignants.
Les informations ont été recueillies hier dans le cadre de la passation entre le Directeur général de la recherche scientifique (DGRS) du Mesupres entrant, Jaona Harilala Andriamaniraka, et le DGRS sortant désigné ministre par intérim, André Pierre Lazamanana. Parmi ces chercheurs-enseignants, 13 sont des directeurs de recherche, 18 des directeurs de recherche associés, 103 des maîtres de recherche et les 254 qui restent sont des assistants de recherche.
Parmi les études réalisées par ces chercheurs depuis le début de cette année figurent le projet « Imprima » dans la lutte contre le paludisme, l’« aquaponie », une méthode innovante qui permet d’élever des poissons et de cultiver des légumes sur une surface réduite, ainsi que la vulgarisation du riz « Mavitrika » dans la lutte contre la malnutrition. Cette variété de céréales a effectivement comme particularité une haute valeur nutritive ainsi qu’un haut rendement à la culture.
Des recherches de haut niveau
Le nouveau DGRS a affirmé lors de sa prise fonction qu’il axera son programme sur l’amélioration continue d’une recherche scientifique de haut niveau au service de la société malgache, en misant particulièrement sur le capital humain.
Dans cette optique, il va assurer l’adéquation entre la recherche et l’innovation à travers les débouchés répondant aux besoins de l’industrialisation et de la transformation économique ainsi que créer un environnement propice à la recherche à travers une bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.
Cela, sans oublier d’organiser au moins annuellement un forum de la recherche pour les échanges et partages d’expériences.
Sera R.
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