Elections législatives en France: la candidate Elsa Di Meo dans nos murs

Comme annoncé, la candidate du Nouveau Front populaire pour la 10e circonscription des Français à l’étranger, Elsa Di Meo, est arrivée au pays pour une rencontre avec ses compatriotes.

Militante pour la dé­fense de la bi-nationalité et la qualité de service pour les expatriés, elle aura à cœur, selon ses dires, de préserver le droit à la double nationalité. “Nous devons valoriser la bi-nationalité comme une richesse”, affirme-t-elle. Une façon pour elle de s’opposer fermement à la position de l’extrême droite qui exige un choix entre les nationalités. “On ne choisit pas, on naît avec les deux. Mes enfants sont 100% Français et 100% Algériens”, explique cette mère de fa­mille de 42 ans.
Pour Elsa Di Meo, ce combat va de pair avec la revendication d’une égalité de traitement pour tous les ressortissants français. “Au­jourd’hui, cette égalité n’est plus garantie”, déplore la politicienne, tout en soulignant que “Nous nous sentons profondément attaqués dans nos valeurs et dans le vivre-ensemble à la française”.

A part cela, elle plaide également pour le maintien et la revalorisation des aides sociales destinées aux Fran­çais de l’étranger. Vivant au Cameroun depuis plusieurs années, elle a constaté de première main les complications administratives et les difficultés d’accès aux aides sociales. Cette expérience, selon elle, la positionne idéalement pour représenter les Français résidant hors de France.

Suppression de la bi-nationalité

Dans la foulée, elle a souligné que les Franco-malgaches sont particulièrement concernés par ces enjeux, car des représentants du Ras­semb­lement National proposent de supprimer la double nationalité pour les non-Européens. “C’est un danger réel qui menace nos compatriotes franco-malgaches vivant ici et leurs familles en France” avertit-elle dans son communiqué. Elle a ainsi lancé un appel à la mobilisation des électeurs à se rendre aux urnes, tout en précisant que chaque voix sera décisive.

Suivant le contexte national, il s’agit selon elle de contrer l’extrême droite. Celle-ci prône une politique étrangère peu respectueuse de la souveraineté des peuples hors de France et montre un faible engagement en faveur de l’environnement, allant jusqu’à nier les problèmes climatiques, dont les conséquences sont particulièrement visibles à Mada­gascar. Deuxième­ment, il est important d’assurer une représentation efficace des Français à l’étranger.

Depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron il y a sept ans, les services consulaires ont subi d’importantes réductions. Il est donc essentiel de défendre réellement les intérêts des Français expatriés et de renforcer leur accompagnement.

F.M

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