« Nous sommes prêts à intervenir à tout moment. Nous nous préparons pendant deux minutes tout au plus avant de quitter la caserne », a indiqué le chef de corps des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna, le commandant Eric Olivier Ralaivaonoro, hier, lors de la présentation du bilan d’intervention des soldats du feu durant les sept premiers mois de cette année.
Les éléments des sapeurs-pompiers ont essayé de secourir 389 personnes au total durant ces sept mois, dont 310 en matière d’évacuation sanitaire. Quant aux cas de noyade en particulier, parmi les 24 ayant requis l’intervention des sapeurs-pompiers, 7 se sont produits au mois de janvier, 5 au mois d’avril, 4 en mars, 3 chacun aux mois de mai et juillet, 2 au mois de février et aucun cas de noyade n’a été recensé en juin.
Le bilan du corps des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna, fait état de 35 morts et 59 blessés au total depuis janvier, que ce soit à cause des incendies ou de différentes formes de secours à personne. « Nous intervenons aussi bien dans la capitale que dans les zones périphériques. Les éléments mobilisés sont ceux de la caserne la plus proche, mais ceux de Tsaralalàna viennent en renfort en cas de besoin », a indiqué le commandant Eric Olivier Ralaivaonoro.
126 cas d’incendie
L’incendie ayant coûté la vie à une personne s’est produit ce mois-ci, parmi les 126 cas notifiés depuis janvier, dans lesquels sont intervenus les soldats du feu. A vrai dire, ce mois de juillet qui touche ce jour à sa fin, a connu le plus grand nombre d’incendies, avec 28 cas au total, tous types d’incendies confondus (maisons, véhicules, brousse, ordures, câbles électriques, autres). Par contre, le nombre d’interventions des sapeurs-pompiers dans des cas d’incendie était au plus bas au mois de janvier, avec seulement huit, soit vingt de moins qu’en juillet.
Selon le chef de corps des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna, le nombre de cas d’incendie a augmenté cette année par rapport à 2023. Les incendies de maison trônent en tête du classement (80 cas depuis janvier), suivi des feux de brousse (14), ainsi que des incendies de câbles électriques (10) et véhicules (9). Les cas d’incendie d’ordures ayant nécessité l’intervention des soldats du feu, figurent en bas du tableau (5), juste en dessous des cas non classifiés (8).
D’après le commandant Eric Olivier Ralaivaonoro, les sapeurs-pompiers ont suffisamment d’équipements et de matériel avec notamment des dizaines de véhicules d’incendie et 6 ambulances. Cependant, « En cas de danger, nous invitons la population à bien organiser pour que le minimum de personnes nous alertent le plus tôt possible, sinon le numéro 118 serait saturé. En outre, nous demandons aux usagers de la route de nous laisser la priorité afin de faciliter notre intervention ».
Lova R.
Les sapeurs-pompiers en formation
Les éléments des sapeurs-pompiers suivent depuis hier et jusqu’à demain à Tsaralalàna, une formation en prévention de chute en haute altitude. L’objectif étant de leur permettre d’avoir des compétences à jour en termes de secours. Ils s’approprient alors de l’utilisation d’équipements de sécurité dernier cri, en plus des connaissances dont ils disposent déjà en matière de sécurisation et de sauvetage des personnes et des biens.