La production annuelle d’algues sèches, à Madagascar, tourne autour de 3.000 tonnes, pour une valeur d’exportation estimée à 3,5 millions de dollars, selon Global Seaweed Coalition. Toutefois, Madagascar ambitionne de multiplier cette production par dix d’ici 2030, soit 30.000 tonnes.
Lors de l’atelier national sur le développement durable de l’algoculture à Madagascar qui s’est tenu à la fin de la semaine, le ministre de la Pêche et de l’Économie bleue, Paubert Mahatante, a souligné l’importance «d’intensifier les efforts pour atteindre cet objectif de produire 30.000 tonnes d’algues séchées à l’horizon 2030. Cela nécessitera des plans adaptés pour lutter contre les maladies pouvant affecter les algues et la mise en place de lois spécifiques», a-t-il signifié.
Le ministère prévoit également de créer une «banque de souches d’algues» pour préserver et développer l’algoculture, tout en favorisant la création d’emplois locaux. Les algues jouent un rôle important dans l’environnement et divers secteurs tels que l’alimentation, la médecine, les cosmétiques et même l’énergie. Face à la demande internationale croissante, une feuille de route a été établie lors de l’atelier pour promouvoir cette filière.
Arh.
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