Les bruits courent selon lesquels, les députés ne respectant pas les consignes de leur parti, seraient lourdement sanctionnés. Rien d’officiel pour le moment sauf que les élus n’ont pas encore reçu leurs quotas de carburant d’une valeur de 4 millions d’ariary par mois.
« Nous sommes privés de carburant depuis le mois de mars, nous ne savons pas pourquoi », a indiqué le vice-président de l’Assemblée nationale, Brunel Razafintsiandraofa, joint au téléphone hier.
Au sein du Bureau permanent, seuls la présidente et le questeur seraient en mesure de donner des explications sur le sujet. « Aucune station n’accepte la carte Fanilo qui nous est attribuée chaque mois », a poursuivi l’élu d’Ikongo. Ce retard d’approvisionnement handicape fortement les députés qui doivent pourtant effectuer les missions dans leur région respective.
Même si les dates des élections ne sont pas encore officialisées, malgré les propositions de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), validées par la Haute cour constitutionnelle (HCC), certains députés semblent déjà faire leur choix. Certains sont aperçus dans des meetings organisés par d’autres partis politiques.
Pour le vice-président de la Chambre basse, il ne s’agit pour l’instant que « d’animations de la vie politique » et rien d’autre. « La situation devrait être éclaircie lors de la session parlementaire », a-t-il expliqué.
T.N
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