Il y en a qui doute encore ou fait semblant car au fond, parmi les partisans qui ne disent pas leur nom, du scénario du déjà vu, dont les tenants et les aboutissements n’emballent plus l’opinion publique. Même la majorité des politiques ne veulent plus suivre ce chemin de Transition qui ne mène à rien. Mais certains pensent peut-être qu’ils auront une carte à jouer au cas où il n’y aurait pas des élections présidentielles. Là où la critique devrait porter sur l’organisation et le processus en marche des scrutins, ils se montrent sceptiques sur la tenue des élections.
En fait, inutile de s’interroger et se faire de fausses idées. Sans faute, la présidentielle aura bel et bien lieu cette année. Le décret portant de convocation des lecteurs, adopté par le gouvernement hier, est une nouvelle très attendue par les citoyens, les politiques et surtout la communauté internationale. Les Malgaches se rendront aux urnes le 9 novembre pour le compte du premier tour et le 20 décembre pour le compte du deuxième tour. Les dates à retenir, désormais.
Pour les sceptiques et politiciens partisans d’un régime de transition, ils peuvent rester dans leur bulle et continuer à tirer des plans sur la comète. La question ne se pose plus. L’Etat plante le décor et tant pis pour ceux qui choisissent de s’exclure volontairement du processus électoral. Ils n’ont qu’une seule option, celle de rejoindre les rangs des boycotteurs tout en misant sur une éventuelle crise post-électorale. Pour les indécis ou ceux qui hésitent encore, le moment est venu de se décider s’ils ont vraiment de l’ambition pour la présidentielle.
Candidat ou pas candidat ? Les dés sont jetés. A part Marc Ravalomanana, prochainement certes, les autres candidats pressentis vont se déclarer. Autant dire que le compte à rebours peut commencer.
JR.