Dans le secteur du transport en commun, force est de constater la multiplication des gares routières privées dans la capitale avec une offre « services plus ».
Des gares routières privées pullulent dans la capitale avec une dizaine de coopératives régionales opérant sur l’axe Antananarivo-Antsirabe, sur la RN 7.
Même en cette période de basse saison, l’une d’entre elles enregistre au moins 80 départs par jour, dont une cinquantaine reliant Tana à Antsirabe. A cela s’ajoutent deux gares routières privées desservant la ligne Tana à Tsiroanomandidy.
Les zones nationales ne sont pas en reste en comptant 16 gares routières privées, sur les axes Tana-Ambatondrazaka, Tana-Ambositra et Fianarantsoa, Tana-Manakara, Tana-Morondava, Tana-Toliara ainsi que Tana-Toamasina.
Malgré une nette hausse des frais de transport, d’au moins de 50%, voire presque le double parfois, par
rapport au prix du ticket ordinaire, le respect des horaires de départ et d’arrivée ainsi que le confort en voiture, font parties des atouts des gares routières privées.
«Notre multiplication en nombre signifie que les usagers sont actuellement en quête de service de qualité. Ce contexte ne fait que développer le domaine du transport», a indiqué le gérant d’une gare routière privée du côté d’Ambodivona.
Arrêté 4413
A noter que l’arrêté 4413/ 2019 du ministère des Transports, du tourisme et de la météorologie (MTTM) fixe les réglementations d’une gare routière privée. Il stipule que dès sa construction, chaque gare routière privée devrait comprendre des locaux techniques, des quais dédiés, une zone d’attente ainsi qu’une zone réservée à la clientèle.
Cet arrêté fixe également les surfaces minimales requises en fonction des horaires d’ouverture de la gare, du nombre d’organisations exploitantes, du nombre de destinations, du flux des départs des voitures ainsi que d’arrivées. Et toute construction de gare routière privée, est soumise à l’autorisation préalable du MTTM.
Sera R.
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