Prix de littérature Benjamin Fondane : Jean Luc Raharimanana au pinacle

« Pour la paix dans le monde, pour le partage et la tolérance, toujours, et écrire encore, créer », publie Jean Luc Raharimanana, hier sur sa page Facebook pour annoncer officiellement cette bonne nouvelle. L’Institut culturel Roumain de Paris lui a en effet attribué, cette année, le Prix international de littérature francophone Benjamin Fondane. La cérémonie de remise de prix se tiendra le 7 décembre à la résidence de Roumanie en France.

Créé en 2006 par Magda Cârneci, écrivaine rou­maine et ancienne directrice de l’Institut culturel Roumain de Paris, ce prix est accordé uniquement aux écrivains francophones, et principalement ceux qui n’ont pas la nationalité française.
Soutenu par l’Organisa­tion Internationale de la Francophonie (OIF), il rend hommage à l’écrivain roumain Benjamin Fondane (1898 – 1944) assassiné à Auschwitz. Le concerné s’est démarqué par l’utilisation de diverses formes d’expression : la poésie, le théâtre, la philosophie, le critique de cinéma…
L’an passé, le prix a été attribué à l’écrivain algérien Habib Tengour. Et cette année, il sera remis à Jean Luc Raharimanana pour l’ensemble de ses œuvres.

Plusieurs palmarès en poche

Humble et pourtant talentueux, Jean Luc Rahari­manana a déjà remporté plusieurs prix tout au long de sa carrière. A l’âge de 20 ans, l’écrivain et poète a raflé le Prix Jean-Jospeh Rabeari­velo. En 1989, il a obtenu le prix Tardivat international de la meilleure nouvelle de langue française, un con­cours organisé par RFI et Le Monde.
Un an après, il s’est lancé dans l’écriture d’une pièce de théâtre intitulée « Le prophète et le Président », qui a aussi obtenu le prix Tchicaya U’Tamsi, toujours organisé par RFI. En 1998, il a décroché le grand prix littéraire de Madagascar pour son livre « Rêves Sous le Linceul ».
Puis en 2011, il a reçu le prix de la poésie du Salon du livre insulaire d’Ouessant, grâce à son œuvre « Les cauchemars du gesko ». Et en 2018, il a remporté le Prix Jacques Lacarrière pour son œuvre « Revenir ». Au total, il a écrit environ une quarantaine d’œuvres, no­tamment des textes, romans, pièces de théâtres…
Jean Luc Raharimanana s’intéresse à plusieurs disciplines d’art, pour ne citer que la littérature, le théâtre, la musique, la photographie et récemment, il vient de dévoiler au public malgache ses talents en tant que peintre et artiste plasticien en exposant au Musée de la photographie de Madagas­car à Anjohy. L’artiste mérite amplement ce grand prix de renom international.

Holy Danielle

Partager sur: