Ils désinforment comme ils respirent, cherchant à noyer toute vérité véritable et envenimer la polémique. Ils se croient tout permis en inventant une histoire de toutes pièces. De la poudre aux yeux aux apparences flatteuses, mais en y voyant plus clair, c’est de la tromperie dont l’unique objectif fourbe est de semer les troubles, de favoriser un climat anxiogène et surtout de manipuler l’opinion publique.
On a tout vu et on en verra d’autres car il faut dire que les fake news se sont démocratisés à travers internet et les réseaux sociaux, sous couvert de la liberté d’expression alors qu’il s’agit d’une menace majeure pour la liberté de la presse. Plus qu’un outil de propagande mensongère et déstabilisation ciblée, les réseaux sociaux sont devenus l’autoroute des désinformations à gogo. C’est un terrain de jeu privilégie des désinformateurs et complotistes avec un enjeu politique qui ne dit pas son nom.
Et comme un virus, les infox se propagent plus vite que les vraies informations qui abuseraient de la crédulité de certains esprits faibles, par manque de discernement et de recul. C’est pourquoi, certains donnent un plus grand crédit aux fake news tout en sachant très bien au fond que rien de tout cela n’était réel.
La lutte contre les fausses informations qui pullulent sur Internet, serait-elle perdue d’avance ? Quelles solutions pour désarmer les désinformateurs ? Beaucoup a été dit et écrit à ce sujet. Mais malgré la loi existante, le seul moyen de combattre les intox est de sensibiliser, conscientiser et d’offrir à la population une éducation aux médias afin de leur donner les compétences nécessaires pour comprendre et évaluer de manière critique l’information rapportée sur les réseaux sociaux.
JR.