L’affaire a fait parler d’elle dans la ville de Fandriana, province de Fianarantsoa. Une réunion organisée par des associations villageoises a été interrompue prématurément lundi.
Plusieurs associations, notamment celles des notables de Fandriana, des personnes en situation de handicap, des femmes 8 mars, ainsi que des représentants de l’église catholique locale, se sont donné rendez-vous ce jour-là dans un établissement en vue de discuter avec le PDG d’une ONG.
D’après les membres des entités présentes, le PDG en question a été invité pour écouter leurs doléances et partant, de voir ce que le responsable peut faire pour les soutenir. L’événement a par ailleurs vu la présence d’un responsable auprès de la direction régionale de la population. Mais la réunion n’allait pas se dérouler comme prévu.
En effet, la réunion à peine débutée, un parlementaire est arrivé au village et envoyé son garde du corps (un élément des forces de l’ordre) pour interrompre la rencontre. «Le garde du corps a récupéré le représentant de la direction de la population et l’a conduit dans le véhicule du parlementaire. Quelques instants après, le responsable est revenu et a signifié que la rencontre devait prendre fin», indiquent les témoignages.
A travers cette curieuse interpellation, les personnes présentes à la réunion ne sont pas allées par quatre chemins pour dire qu’il y a eu atteinte à la liberté de s’exprimer. «Nous avons fait venir l’ONG en vue d’obtenir son soutien dans les œuvres sociales que nous menons. Il n’y avait aucun motif ni intention politique dans notre démarche», a-t-on souligné.
ATs.
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