Pleins feux sur les Jeux olympiques de Paris. Depuis hier, la ville des Lumières est en effervescence, ainsi que les 10.500 athlètes issus de 206 nations qui vont s’affronter dans 32 disciplines, dans tous leurs états. Un rêve olympique devenu réalité, à graver dans les annales, notamment pour les 7 Malgaches en lice.
Déjà, y être avec tous les honneurs, constitue une victoire en soi, même si au fond, chacun n’a qu’un objectif en tête, l’or olympique, le graal d’une vie d’un athlète de haut niveau. Faire retentir l’hymne national, sur la haute marche du podium, dans un stade ou gymnase bien rempli, procure forcément un sentiment de fierté et d’appartenance. Ce serait un moment fort à immortaliser, le plus important de toute la carrière, qu’on n’est pas près d’oublier.
Laura Rasoanaivo Razafy et consorts ont vraiment brûlé les étapes, avant d’en arriver là. Dans le sport de haut niveau, le hasard n’existe pas, seule la meilleure performance est la condition sine qua non pour obtenir le fameux sésame tant convoité et pouvoir aller à la conquête du sommet olympique, « plus vite, plus haut, plus fort – ensemble », selon la devise des Jeux.
Les jeux en valent bien la chandelle. Ça vaut tout l’or du monde, d’autant qu’une forte délégation malgache, sous la risée de l’opinion publique d’après ce qu’on dit, est sur place pour soutenir nos athlètes qui se comptent par contre sur les doigts des deux mains. Un contraste saisissant devenu caricatural, le revers de la médaille. Là aussi, tout le monde veut faire partie du contingent, même à tout prix. Ce n’est pas tous les jours que l’occasion de vivre en direct l’ambiance de ces jeux planétaires, se présente. Pas besoin de chercher la qualification, ni de bénéficier d’une wildcard, pour réaliser le rêve olympique. L’essentiel, c’est d’y être.
JR.