Meurtre d’Alissa Rabakomalala: son époux congolais compte faire appel du jugement

Selon son avocat, hier, Moussa Mondo, ancien vice-ministre congolais des Hydrocarbures, ira en appel contre sa condamnation étant donné qu’aucune expertise médicale n’a établi que sa femme, Alissa Rabakomalala, était décédée à la suite des coups et blessures.

Rebondissement sans cesse dans l’affaire Alissa en République démocratique du Congo (RDC). Moussa Mondo, an­cien vice-ministre congolais des Hydrocarbures (2019-2021), prévoit de faire appel à sa condamnation pour «coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort de sa femme». Son avocat a estimé hier, que le juge a été «très sévère» envers son client, qui est un «délinquant primaire», a rapporté Act­ualite.cd.
D’après maître Emile Assani, l’un des membres du collectif des avocats de Moussa Mondo, «Les faits ont eu lieu le 9 avril selon le ministère public, et la personne est décédée le 14 avril. Qu’est-ce qui vous dit que ce sont les coups que monsieur Moussa aurait administrés à sa femme qui l’ont conduite à sa mort ?». Et lui de poursuivre, «l’expertise médicale doit établir que la personne est réellement morte des suites des coups et blessures. C’est le médecin qui doit déterminer cela. Il n’y a aucun rapport médical versé dans le dossier.»
Comme nous l’avons déjà rapporté hier, cet hom­me politique congolais a été jugé, mercredi, en procédure de flagrance au Tribunal de grande instance de Kins­hasa-Gombe. Au terme de son procès, l’inculpé a écopé d’une peine de 20 ans de servitude pénale assortie d’une amende de 1 million de francs congolais. Mais dès lundi, soit le lendemain de la mort de son épouse de nationalité malgache dé­nommée Alissa Rabako­malala, ses familles politique et religieuse ont déjà sanctionné cet Imam et non moins cadre du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD).

Lova R

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