C’est maintenant plus clair. Après des annonces successives et des réunions qui se suivent et se ressemblent, les membres de l’opposition, notamment candidats à la présidentielle, dévoilent peu à peu leur intention, celle de ne pas affronter les urnes. C’est ainsi qu’un flux de communications circule chaque jour avec la même teneure… ou presque. Après les candidats proprement dits, c’était au tour des jeunes et femmes membres de divers partis (MMM, HVM, PSD et TIM, entre autres) de se prononcer, hier.
L’objectif reste le même : dénigrer la Haute cour constitutionnelle (HCC), en attribuant le pouvoir au gouvernement collégial tout en insistant sur l’intérim du président du Sénat. « S’il n’arrive pas à accepter le poste, il devrait démissionner de son poste de président du Sénat », indique le groupe.
Lors d’une rencontre avec la presse, le 13 septembre, le président du Sénat a pourtant annoncé officiellement sa renonciation pour des raisons personnelles, tout en appelant à l’apaisement politique. Pour autant, le collectif des candidats s’obstine étrangement à maintenir la pression pour que le président du Sénat revienne sur ses décisions, alors que la Haute cour a déjà opté pour une autre voie. Il s’agit, en tout cas, comme l’avaient remarqué les observateurs avertis, d’une manière détournée de retarder
l’échéance électorale.
Rakoto
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