Le maximum de précaution

La semaine qui vient de passer a été fortement marquée par divers accidents de circulation dont beaucoup ont été mortels. Ces accidents mortels concernent aussi bien la circulation sur les routes nationales qu’en milieu urbain, les voitures ou les deux-roues. Compte tenu du nom­bre élevé des accidents, on se pose bien des questions sur leur origine.
Pourquoi tous ces accidents ? Qui ou quel­les en sont les principales causes ? … Qu’on le veuille ou non, la première res­ponsabilité incombe à tous ceux qui se trouvent au volant ou bien tiennent le guidon. Il est indiscutable que leur responsabilité est toujours engagée qu’ils soient à l’origine de l’accident ou non.
Bien évidemment, ils peuvent bénéficier de circonstances atténuantes (défaillances techni­ques…), mais toujours est-il que cela ne diminue en rien leur responsabilité. Et parmi les autres principaux responsables, on peut citer, sans aucun doute, le propriétaire du véhicule s’il s’agit de transport en commun. Effectivement, il arrive que, pour une raison ou une autre, le propriétaire du véhicule n’est pas très regardant sur le chauffeur qu’il recrute.
Du moment que le postulant au poste de chauffeur présente les papiers requis pour con­duire le type de véhicule, il est embauché sur le champ. Seulement, le propriétaire n’est pas toujours mis en cause alors que son choix a été motivé pour des questions d’argent (salaire moins élevé,…)
Et il existe un grand nombre de chauffeurs qui ont déjà un lourd passé en matière de con­duite. Il est bien temps que les conditions de recrutement des chauffeurs soient définies de manière à ce qu’on ne donne pas le volant à n’importe qui. Cela con­cerne aussi bien les chauf­feurs de taxi-brousse que les conducteurs de taxi-be.
Les motocyclistes – surtout ceux qui exploitent un taxi-moto -, doivent également être soumis aux mêmes conditions. Il serait intéressant de connaître le nombre de motocyclistes qui sont détenteurs d’un permis de conduire. Cela expliquerait en partie ces nombreux accidents car ils ne maîtrisent pas bien le code de la route.
Il est évident que les piétons ont également leur part de responsabilité dans certains accidents. Beaucoup ne res­pectent pas le principe selon lequel les trottoirs sont destinés à l’usage des piétons. En effet, beaucoup de piétons ne se gênent pas pour déam­buler sur la chaussée.
Mais encore faut-il souligner que dans certains cas, les piétons n’ont pas d’autre choix que de descendre sur la chaussée. La raison est que les trottoirs sont souvent occupés par les marchands. C’est une situation préoccupante à laquelle les responsables n’ont jamais trouvé une solution jusqu’à ce jour.
Bien évidemment, les responsables de la circulation ont leur part de responsabilité tant ils brillent par leur absence. Et l’état actuel des voies de circulation n’est pas de nature à faciliter la con­duite. Dans ces conditions, la règle d’or à res­pecter est de conduire avec le maximum de pré­caution.

Aimé Andrianina

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