Dans le cadre du sommet Etats-Unis-Afrique, le président de la République Andry Rajoelina a été reçu par son homologue américain Joe Biden, à Washington.
Entretien particulier avec le président américain Joe Biden en marge du sommet USA et Leaders africains à Washington DC, a noté la Présidence dans son communiqué. Selon toujours les informations fournies à l’issue de cette rencontre, le président Biden a exprimé la volonté des Etats-Unis d’accompagner le renforcement du processus démocratique, en Afrique dont Madagascar.
« La démocratie ne pourra bien fonctionner que lorsque les peuples pourront se développer économiquement et socialement en ayant accès à l’éducation, aux services de santé, aux opportunités de croissance dans leurs pays. C’est ainsi que les États-Unis veulent soutenir l’économie de l’Afrique » a souligné le Président américain.
Conviviale
Pour sa part, le Président Andry Rajoelina a souligné qu’il y a une place à prendre pour les États-Unis, en matière de partenariat pour développer l’Afrique. « Le continent a besoin de paix et de stabilité et c’est ainsi que la volonté des Etats-Unis de se tenir aux côtés des pays africains, prend tout son sens », rapporte la communication de la Présidence, tout en ajoutant que le chef de l’Etat malagasy s’est félicité aussi de cet entretien fructueux et empreint de convivialité avec son homologue américain.
En tout cas, cette rencontre a été d’ailleurs suivie d’une table-ronde avec d’autres chefs d’État africains qui auront des échéances électorales l’année prochaine. Sur les réseaux sociaux, l’ambassade des Etats-Unis à Madagascar a également commenté cette rencontre en rapportant le message du président américain, selon lequel « La démocratie ne peut être prise pour acquis ».
Six pays du continent qui préparent des élections en 2023, entre autres, les présidents de la République démocratique du Congo, du Gabon, de Liberia, du Nigeria, du Sierra Leone et de Madagascar ont eu une réunion avec leur homologue américain, « pour une discussion sur l’importance des élections libres, justes et crédibles ».
J.P