Le pied bot, une malformation congénitale qui affecte un ou les deux pieds, est visible dès la naissance, et nécessite une prise en charge médicale précoce. «Le mieux serait de le corriger avant l’âge de 2 ans. Au-delà de cet âge, des complications peuvent survenir et les chances de guérison diminuent», a rappelé hier un orthopédiste à l’occasion de la Journée mondiale du pied bot, célébré tous les 3 juin. A défaut d’une célébration officielle de cet événement, ce spécialiste met l’accent sur l’importance d’un diagnostic et d’un traitement précoces pour prévenir un handicap à long terme.
«Si la déformation est traitée beaucoup plus tard, une intervention chirurgicale est nécessaire, car l’entorse de la cheville est devenue si forte qu’elle ne peut être massée ou plâtrée», a-t-il ajouté. Pourtant, plusieurs enfants sont abandonnés à leur sort, faute de moyen pour leur offrir des soins appropriés et de mener par la suite une vie normale. A noter que le pied bot touche un enfant sur 800 dans le monde. A Madagascar, près de 1.000 enfants naissent chaque année avec cette malformation.
Fahranarison
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