Mercredi des idées en goguette: Tout n’est peut-être pas perdu

Durant cette période de vacances, les ateliers fleurissent partout à travers les ré­seaux sociaux et les annonces dans les mé­dias. Les ateliers ludi­ques ou les animations de vacances dans des domaines variés. Il y en a pour tous les goûts et les choix. Les cours de langues, formations pour éveiller les adolescents ainsi que les petits. Bien évidemment, chaque pa­rent choisit ce qui est mieux, à leurs yeux, pour leurs enfants. Certes, cela nécessite, comme toujours de mobiliser quelques enveloppes, car tous ne sont pas à la portée de tout le monde. Mais toujours est-il qu’il y en a de plus chères
et d’autres un peu moins.
On ne peut pas non plus écarter que des pseudos éducateurs profitent de la malléabilité de certains parents dans ce contexte. Il faut donc savoir différencier le bon grain de l’ivraie car il existe de vrais ateliers et les faux semblants. Ce qui est intéressant dans tout cela, c’est que les parents pensent déjà à l’avenir de leur progéniture et que si auparavant les périodes consistaient à tout laisser et s’évader, la plupart des parents tentent aujourd’hui de tirer profit de ce mo­ment. C’est donc de bon augure pour la future génération. De ce côté-là, on ne peut qu’être optimiste même si l’individualité prime de plus en plus au profit de l’intérêt général.
Car, qu’on le veuille ou non, l’éducation est la base de tous. Si une grande partie des changements n’aboutissent pas aujourd’hui c’est que, quelque part, il existe une faille en ma­tière d’éducation. C’est aussi pour cette raison qu’il est important de soutenir toute initiative visant à soutenir le secteur de l’éducation dans le pays. Il en va de l’avenir de tout un peuple. Comme le disait si bien l’ancien président sud-africain, Nel­son Man­dela, de son vivant, « L’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde ». Et pas plus tard qu’hier,
à l’ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale, une partie du discours du doyen, faite en français, pour souhaiter la bienvenue aux représentants du corps di­plomatique a fait jaser sur la toile. On pourrait comprendre les criti­ques à son encontre vu son rang et ses responsabilités à venir. Sauf que le fait de ne pas parler une langue étrangère correctement n’est peut-être pas une fatalité là où il a été élu député et, plus important encore, il a reçu l’onction populaire pour les représenter avec ses forces et ses faiblesses. Et ça c’est le plus important d’entre tous.

Rakoto