Amendement sur les Aires protégées: Madagascar préside la Convention de Nairobi

L’on apprend, de source auprès du ministère de l’Environnement et du développement durable (Medd) hier, que la présidence de la Convention de Nairobi incombe à Madagascar pour la période de 2022 à 2024. Ce qui confère à la Grande île l’honneur de recevoir les 10 pays membres de la convention afin de négocier l’amendement sur les aires protégées ainsi que la faune et la flore sauvages dans la région de l’Afrique de l’est.
Dans cette optique et sous l’égide du Medd, la réunion se déroule actuellement jusqu’au vendredi à l’hôtel Colbert Antaninare­nina, avec la participation respectifs des représentants de la Somalie, Kenya, Tanzanie, Mozambique, Afrique du Sud, les Etats insulaires des Seychelles, la France (La Réunion), les îles Comores, Maurice et Madagascar.
Pour rappel, la Convention de Nairobi a été promulguée le 21 juin 1985 à Nairobi. Sa mission consiste généralement en la protection, la gestion et le développement de l’environnement marin et côtier de la région de l’Afrique de l’Est. Mais elle renferme aussi d’autres engagements d’envergure, à l’instar notamment du Protocole relatif aux aires protégées et à la faune et à la flore sauvages (Protocole SPAW), sinon du Protocole relatif à la coopération dans la lutte contre la pollution marine en cas d’urgence (Protocole d’urgence).
En 2010, un autre Protocole pour la protection de l’environnement marin et côtier de l’océan Indien occidental (Protocole LBSA) a été adopté, parallèlement à la convention de Nairobi modifiée. Ces instruments constituent collectivement le cadre juridique régional pour la protection et la conservation de l’environnement marin et côtier de la région de l’océan Indien occidental (OIO).
Comme l’environnement côtier et marin de la région de l’OIO montre actuellement des signes de dégradation et de perte de biodiversité, la nécessité de réviser et d’amender ces protocoles font l’objet de cette rencontre.


Sera R.

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