Il ne faut pas traîner car les autres aussi vont se donner les moyens de leurs ambitions. Certes, chacun partage le même objectif et affiche la même volonté manifeste de mener leurs projets d’énergie renouvelables à bon escient. Mais entre projeter à long terme et concrétiser à court terme, il y a une grande différence, d’autant que le secteur est en plein boom en ce moment, à l’échelle mondiale. Plus l’impact de changement climatique se fait sentir et les ressources fossiles, n’ont plus vraiment la côte, plus le recours accru aux énergies renouvelables devient une urgence planétaire, du moins pour les pays en voie de développement qui sont en retard en la matière par rapport aux grandes puissances.
D’ailleurs, conscients que c’est inéluctable et une pierre angulaire du développement futur, nombreux pays producteurs d’énergie fossiles ont déjà une avance considérable dans le domaine. Ils ne lésinent pas sur les moyens avec des investissements massifs en consacrant des milliards de dollars dans ce secteur. Des panneaux solaires à perte de vue sortent de terre et en plein désert sur des kilomètres, la transition énergétique n’est plus en marche, elle atteint désormais sa vitesse de croisière. A titre d’exemple, en Inde, un gigantesque parc de production d’énergie solaire et éolienne est construit sur 726 km2 soit presque la superficie de New York.
Le moment est venu de miser sur les énergies renouvelables et donner corps aux ambitions, surtout pour les pays émergents dont plus particulièrement Madagascar qui pourrait le plus profiter de l’énergie solaire, mais souvent le moins bien équipé, faute d’investissement adéquat, alors que possédant l’une des meilleures ressources solaires au monde. Il ne s’agit pas de projets compliqués nécessitant de plusieurs années de phase d’inspection et de déploiement très coûteux pour savoir si c’est rentable et qui ne risquent pas de rencontrer une forte opposition de la part de la population. La ruée vers l’énergie renouvelable est lancée. Il ne faut pas traîner.
Rakoto
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