Les femmes représentent la majorité de la population mondiale. Le « capital humain», qui inclut les compétences, les connaissances et les savoir-faire, constitue désormais une part majeure de la richesse mondiale, surpassant largement le capital produit et naturel. Sur le plan social, si toutes les filles avaient accès à une éducation complète, le monde serait profondément transformé par la présence de femmes cultivées et instruites. Comme l’a souligné l’intellectuel ghanéen James Emman Aggrey dès l’année 1920, «Eduquer un homme, c’est éduquer un individu. Eduquer une femme, c’est éduquer toute une nation ».
Sur le plan économique, l’implication des femmes dans l’entrepreneuriat peut être un catalyseur de changement. Non seulement elles créent des emplois, mais elles augmentent également le pouvoir d’achat des familles grâce à leur travail et à leurs revenus. Cela a un impact direct sur la stabilité économique. Cependant, récemment pour le cas de la Grande île, les statistiques des organisateurs d’élections à Madagascar ainsi que les observateurs ont montré une baisse du taux de participation des femmes.Or, une présence accrue des femmes dans les instances politiques, comme le Parlement ou les conseils municipaux, pourrait transformer les décisions politiques. La participation des femmes en politique est essentielle pour une démocratie plus inclusive et représentative.
Selon Transparency International Initiative Madagascar, l’autonomisation politique des femmes repose sur leur capacité à influencer les décisions publiques. Lorsqu’elles sont absentes des instances de pouvoir, leurs préoccupations sont marginalisées, en particulier celles des femmes issues de milieux défavorisés, souvent ignorées par les politiques publiques. La journée internationale des femmes doit être une occasion pour conscientiser les femmes à réaliser leur rôle en tant qu’actrice de changement et non d’un simple carnaval comme à l’accoutumée.
F.M
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