Une planification de compensation

Les gens voudraient bien ne pas (ne plus) reprocher à la Jirama de devoir procéder actuellement à des délestages tournants puisque après tout, ils commencent à comprendre les problèmes exacts que la société d’Etat endure depuis plusieurs années. Ainsi, que la Jirama annonce ou non les prévisions de délestages tournants par médias interposés, cela ne représente finalement pas grand-chose pour ses abonnés, vu que ces derniers en sont habitués, tout simplement. Quand bien même, les planifications sont ardemment accueillies puisqu’au moins, cela va permettre aux intéressés de pouvoir se préparer à l’avance pour éviter les mauvaises surprises.

D’une façon générale, la Jirama précise dans ses planifications de délestages, les endroits exacts où le phénomène est censé se produire. Ce qui est déjà en soit une très bonne initiative, mais. Eh oui, il y aura toujours un mais puisque, au même titre que les endroits « à attaquer », la Jirama devrait également désigner le moment exact du délestage, si celui-ci se déroulera le matin, dans la journée ou dans la soirée. Et si possible, la durée exacte durant laquelle les gens sont censés être privés d’électricité.

Il se trouve souvent qu’un groupe de localités « à délester » suivant les programmations, se voit infligé une première dose de coupure de courant, variant entre 2 et 3 heures le matin, pour ensuite revivre la même chose dans l’après-midi ou dans la soirée. Et justement, cette deuxième dose « imprévue » pourrait à nouveau attiser l’ire des abonnés de la Jirama lesquels, jusqu’ici, se contentent de suivre à contrecœur le rythme imposé par leur principal fournisseur d’électricité.

Une dernière chose enfin. Sauf erreur d’appréciation, la majorité des nombreuses doléances émanant des abonnés de la Jirama, relatives à des destructions d’appareils électriques en tous genres pour cause de délestage, reste sans suite. Et puisque nous y sommes, la Jirama ne devrait-elle pas s’atteler aussi sur le sujet en profitant de cette relative accalmie de ses clients « apaisés », pour élaborer une planification de compensation?

Elia R.

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