Zlecaf: le secteur privé a besoin d’être rassuré

Le secteur privé est partie prenante dans le domaine de la croissance économique. Dans cette optique, des renforcements des échanges entre le privé et le public ont été entrepris. Cependant, l’entrée dans la zone de libres échanges africaine (Zlecaf) reste encore un sujet à controverse.

ZLECaf est un vaste marché interafricain qui prévoit la suppression progressive des droits de douane. Madagascar est parmi les 55 pays qui ont signé l’accord, mais ne l’a pas encore ratifié car les entrepreneurs, les acteurs économiques malgaches, font encore face à des incertitudes.
«Les opérateurs et les acteurs économiques malgaches restent encore dans le doute», a souligné Heriniaina Ramananarivo, coordinateur national du PA-zlecaf. Les contraintes logistiques et les répercussions qui en découlent, sont leurs principales sources d’inquiétude. Les entraves liées à l’acheminement des marchandises, sont nombreuses, à citer les infrastructures routières et portuaires défaillantes.
Toutefois, Madagascar n’est pas le seul pays qui rencontre ce genre de problème. D’apr-s l’Organisation des Nations unies «le forum des affaires de la Zlecaf a souligné la nécessité d’améliorer les infrastructures du continent» propos tenu par l’Onu sur le marché Zlecaf.
Dans la foulée, des représentants du secteur privé ont affirmé que, «Madagascar devrait importer plus de matières premières et non des produits finis pour pouvoir tirer profit des marchés de libres échanges». De son côté, la direction du commerce extérieur a souligné que «des défis sont à relever en accédant à ce marché, tels que l’amélioration des infrastructures et des services logistiques, le renforcement des capacités de production, la promotion de l’innovation et la recherche en développement».

Des sensibilisations
Pour rassurer le secteur privé. Le projet de cadre intégré renforcé (Cir) met en lumière les avantages obtenus en ratifiant la Zlecaf. Un atelier dans ce cadre a été organisé, hier, à Ambohidahy, pour les encourager à adhérer au marché. Parmi les profits potentiels, l’élargissement du marché exploitable, la diversification des produits à exporter, la concurrence sur les chaînes de valeurs, le développement de l’entrepreneuriat et de la culture commerciale, mais également la facilitation des échanges commerciaux.

Luc Andriniaina

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